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Historique
La Première Guerre mondiale (1914-1918) dont nous venons de célébrer l’armistice, a touché l’est et le nord de la France. La Seconde (1939-1945) a concerné tout le pays.
Le 19 juin 1940, des troupes allemandes arrivent et s’installent dans notre région. Après l’armistice du 22 juin 1940, elles quittent rapidement notre secteur et la France est coupée en deux par la ligne de démarcation, passant au nord de la Saône et Loire.
L’invasion de la zone libre, le 11 novembre 1942, ramène l’occupant dans notre région.
Les restrictions, réquisitions, pénuries, l’instauration du service du travail obligatoire, les actes de répression, se heurtent à une volonté de liberté, encouragent l’esprit de résistance et favorisent la création de groupes, appelés maquis. Plusieurs voient le jour près de chez nous. Celui de Chauffailles en est le plus important.
Pour échapper à l’ennemi, et comme toutes les formations clandestines, le Maquis de Chauffailles change fréquemment de lieu de campement. C’est ainsi qu’il s’établit sur le sommet boisé de la commune de Thel, à La Chevrelus, fin avril 1944.
Dénoncés, les maquisards sont attaqués au matin du 3 mai 1944 par deux détachements de militaires allemands, venus séparément par La Ville, à l’ouest et Belmont, au nord.
Le parcours qui vous est proposé correspond à l’itinéraire emprunté par la colonne principale.
Après avoir laissé leurs véhicules au lieu-dit Le Moulin et pris un riverain en otage, les assaillants montent au bourg de La Ville, longent le square (choisi comme point de départ de notre itinéraire) et se dirigent à portée du camp des résistants. Sur leur trajet, ils fouillent des fermes à Giret, à Formont, au Catoux et capturent cinq nouveaux otages.
L’engagement dure une partie de la matinée. Très inférieurs en nombre et en armement, plusieurs des 38 maquisards présents parviennent néanmoins à briser l’encerclement et à s’échapper à travers bois. Hélas, 13 d’entre eux perdent la vie. Deux autres, faits prisonniers, sont abattus le soir même en limite d’Aigueperse et Saint Bonnet des Bruyères. Quatre autres exécutions ont lieu à Thel, Chauffailles et Chassigny sous Dun, portant à 19 morts le bilan de cette tragique journée du 3 mai 1944.
En 1946, un Mémorial a été érigé sur le lieu du combat. Une cérémonie s’y déroule chaque année, l’après-midi du 3 mai ou le dimanche suivant.
Le 19 juin 1940, des troupes allemandes arrivent et s’installent dans notre région. Après l’armistice du 22 juin 1940, elles quittent rapidement notre secteur et la France est coupée en deux par la ligne de démarcation, passant au nord de la Saône et Loire.
L’invasion de la zone libre, le 11 novembre 1942, ramène l’occupant dans notre région.
Les restrictions, réquisitions, pénuries, l’instauration du service du travail obligatoire, les actes de répression, se heurtent à une volonté de liberté, encouragent l’esprit de résistance et favorisent la création de groupes, appelés maquis. Plusieurs voient le jour près de chez nous. Celui de Chauffailles en est le plus important.
Pour échapper à l’ennemi, et comme toutes les formations clandestines, le Maquis de Chauffailles change fréquemment de lieu de campement. C’est ainsi qu’il s’établit sur le sommet boisé de la commune de Thel, à La Chevrelus, fin avril 1944.
Dénoncés, les maquisards sont attaqués au matin du 3 mai 1944 par deux détachements de militaires allemands, venus séparément par La Ville, à l’ouest et Belmont, au nord.
Le parcours qui vous est proposé correspond à l’itinéraire emprunté par la colonne principale.
Après avoir laissé leurs véhicules au lieu-dit Le Moulin et pris un riverain en otage, les assaillants montent au bourg de La Ville, longent le square (choisi comme point de départ de notre itinéraire) et se dirigent à portée du camp des résistants. Sur leur trajet, ils fouillent des fermes à Giret, à Formont, au Catoux et capturent cinq nouveaux otages.
L’engagement dure une partie de la matinée. Très inférieurs en nombre et en armement, plusieurs des 38 maquisards présents parviennent néanmoins à briser l’encerclement et à s’échapper à travers bois. Hélas, 13 d’entre eux perdent la vie. Deux autres, faits prisonniers, sont abattus le soir même en limite d’Aigueperse et Saint Bonnet des Bruyères. Quatre autres exécutions ont lieu à Thel, Chauffailles et Chassigny sous Dun, portant à 19 morts le bilan de cette tragique journée du 3 mai 1944.
En 1946, un Mémorial a été érigé sur le lieu du combat. Une cérémonie s’y déroule chaque année, l’après-midi du 3 mai ou le dimanche suivant.